Pascal est président de l'AEPF et utilisateur de Debitoor. Il a répondu à nos questions sur son travail au sein de l'association, ses projets pour le futur et donne des conseils aux potentiels écrivains publics professionnels.
Bonjour Pascal, d'où viens-tu et quel est ton parcours professionnel ?
Bonjour. Je suis journaliste de formation. J'ai travaillé dans la presse hebdomadaire nationale et dans la presse quotidienne régionale. J'ai été dirigeant national associatif. J'ai aujourd'hui deux activités professionnelles : collaborateur parlementaire depuis 2001 et écrivain public-biographe professionnel depuis 2011, agréé par l'Académie des écrivains publics de France (AEPF) dont je suis l'actuel président.
Qu'est-ce qu'un écrivain public ?
Un écrivain public est un professionnel de l’écrit dont la mission est d’aider à communiquer – par l’écrit – au sens large du terme. Sa palette de prestations est étendue : élaboration ou mise en forme de lettres personnelles ou administratives, de curriculum vitæ, de récits de vie, de biographies, de témoignages, de discours, accompagnement numérique, auxquels peuvent s’ajouter des prestations spécialisées en fonction de la compétence particulière de l’écrivain public (par exemple, des traductions, de la mise en page), dans la limite des règles assurant la protection légale de certaines activités professionnelles.
J’aime dire que nous sommes des « passeurs de mots » ou encore des « médiateurs de l’écrit ».
Peux-tu nous présenter l'AEPF ?
Créée en 1980, l'Académie des écrivains publics de France est la plus importante et la plus ancienne association française d'écrivains publics professionnels. Elle regroupe actuellement un peu plus d'une centaine d’écrivains publics qui exercent leur métier un peu partout en France. Même si quelques-uns sont salariés, la plupart ont adopté le statut de microentrepreneur. Ce métier n'est pas réglementé. Il existe bien un diplôme professionnel délivré par l’Université de la Sorbonne Nouvelle à Paris, mais il n'est pas obligatoire pour exercer le métier. C'est pourquoi la qualité de membre de notre association s'acquiert en passant des tests d'agrément qui constituent une sorte de label de qualité. En contrepartie, les membres agréés s'engagent à respecter notre charte déontologique.
Outre cette « labellisation » accordée par des pairs, l'AEPF œuvre pour la reconnaissance et la promotion du métier d'écrivain public et pour la formation de ceux qui exercent cette profession. Nous nous efforçons aussi de conclure des partenariats avec des prestataires de service auxquels les écrivains publics sont amenés à faire appel.
Nous nous attachons en outre, à partir de notre expérience, à alerter les pouvoirs publics sur les difficultés que rencontrent nos concitoyens – tout particulièrement à l'heure de la dématérialisation galopante – dans l'accès à l'écrit et aux démarches administratives. C'est notamment le sens de notre engagement au sein du Comité consultatif de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI).
Quel est le profil des membres de l'AEPF ? Pourquoi se tournent-ils vers cette association ?
Nous disons volontiers qu'écrivain public est un « métier de la maturité ». Les écrivains publics de l'AEPF ont donc pour la plupart déjà fait une carrière professionnelle dans un autre métier : enseignement, secrétariat, communication, ressources humaines, métiers de la santé, journalisme... Les profils sont très variés. Ce sont majoritairement des femmes entre 31 et 55 ans qui habitent en milieu urbain ou périurbain . Ils et elles ont en commun la facilité et le plaisir d'écrire ainsi que le sens des relations humaines.
Les écrivains publics professionnels qui se tournent vers l'AEPF le font pour trois raisons essentielles : obtenir la reconnaissance et le label que j'ai évoqué plus haut, se former et se perfectionner dans leur métier, faire vivre la confraternité de notre profession.
Quelles visions as-tu pour le futur de l'association ? Des rêves ?
Je souhaite d'abord, bien entendu, que l'AEPF poursuive la progression de ces dernières années en ce qui concerne le nombre de ses membres, mais aussi le développement de ses activités. Je forme le vœu que nous soyons un jour reconnus comme des partenaires incontournables par les pouvoirs publics. Dans cette perspective, je rêve de pouvoir fédérer les différentes associations professionnelles, en France d'abord, mais aussi au niveau international dans le cadre de la francophonie.
Des conseils à donner quelqu'un qui voudrait devenir écrivain public ?
Avant tout, vérifier qu'il a bien le profil requis : le goût de l'écriture, de très solides compétences en orthographe, grammaire, ponctuation, syntaxe et typographie, et enfin le sens des relations humaines. En second lieu, participer à une journée d'information de l'AEPF sur le métier d'écrivain public.
La facturation avec Debitoor, comment ça se passe ?
J'ai immédiatement été séduit par Debitoor. C'est un outil convivial et facile d'utilisation tout en proposant de vrais services professionnels. N'étant pas, comme autoentrepreneur, soumis à la TVA et donc à une comptabilité professionnelle, j'utilise essentiellement les fonctions « devis » et « factures » qui permettent d'éditer des documents commerciaux et comptable d'une grande qualité. J'apprécie tout particulièrement la fonction d'historique des transactions avec les clients (approbation de devis, messages échangés, paiement des factures).
J'ai un regret, dont je vous ai déjà fait part : que l'on ne puisse pas enregistrer un paiement récurent (par exemple ma cotisation mensuelle de responsabilité civile professionnelle), alors que c'est une fonction que propose n'importe quel logiciel de comptabilité personnelle ou familiale.